La transition énergétique à l’œuvre actuellement a un impact dans tous les secteurs d’activité. En effet, la nécessité de faire des économies d’énergie électrique se fait de plus en plus pressante pour permettre à la fois des économies financières, mais aussi pour permettre de libérer de l’électricité pour les nouveaux usages en plein essor. Dans ce contexte les 70% d’économies d’énergie généralement obtenus lors de la rénovation de l’éclairage public représentent une opportunité sans pareil dans les autres domaines d’activité.
Néanmoins, la rénovation massive et rapide d’un parc ne correspond pas tout à fait à la pratique habituelle qui consiste à rénover une petite partie du parc chaque année. Les équipes et les différents acteurs du métier étant dimensionnés pour cette cadence, il peut être difficile de lancer une rénovation accélérée. Pourtant il existe des outils et méthodes simples et rapides à mettre en place permettant de gérer cette surcharge de travail sans externaliser la totalité des tâches, ceci afin de garder la maitrise des opérations.
La prise de conscience du besoin d’outils spécifiques n’est généralement pas immédiate, et une multitude de petites solutions de contournement peuvent permettre d’aboutir au résultat attendu. Le frein principal à l’adoption de méthodes spécifiques est, au-delà de la prise de conscience même de cette nécessité, le cout supposé de ces solutions. D’autre part, le changement implique nécessairement de sortir de sa zone de confort, et il est souvent plus aisé de continuer dans ses habitudes en y consacrant simplement plus de temps et d’énergie. La conséquence pouvant toutefois être un épuisement et éventuellement une rupture.
En effet, l’amélioration de la productivité est généralement la première motivation au changement, mais il ne faut pas négliger les bienfaits d’outils et processus bien pensés pour les collaborateurs qui les animent au quotidien. Considérer les besoins et spécificités de chacun, c’est apporter de la considération et de l’empathie envers ses équipes. Une atmosphère de travail plus sereine conduira à un meilleur engagement des forces vives et à une satisfaction accrue des clients finaux.
Très concrètement un processus d’étude ou de rénovation pensé de bout en bout permet d’éviter la répétition de tâches inutiles, d’éviter la recopie d’information pouvant être source d’erreurs, et l’automatisation d’un maximum de tâches. Ainsi l’utilisation d’outils cartographiques comme base de travail est aujourd’hui l’élément clé permettant l’automatisation des tâches sans valeur ajoutée. De nombreuses bases de données sont désormais disponibles, comme les typologies de voies de circulation, les contraintes écologiques (trames vertes et bleues), ou encore les bâtiments publics remarquables. A cela s’ajoutent les données propres du gestionnaire de patrimoine relatives au matériels installé et à ses organes d’alimentation.

Les données disponibles peuvent alors être rapidement mises en forme si besoin (au format standardisé EclExt par exemple), puis consolidées et complétées grâce à des outils de terrain dédiés. Les informations remontent instantanément et sans confusion possible au bureau d’études qui peut les exploiter. Une interaction se met alors en place entre les équipes de terrain et les équipes d’études, afin de déterminer dans le détail la solution de rénovation retenue. Une application terrain peut également permettre de préparer et valider les travaux effectués. Le reporting est immédiat et sans nécessité de retravail ultérieur, facilitant également la facturation.
Une chaîne de travail optimale et des outils métier pensés autour d’une base de données unique permettent un gain de temps et un confort de travail optimal. La capacité des collaborateurs ainsi libérée permet à chacun de se concentrer sur les aspects à forte valeur ajoutée de son travail.



Laisser un commentaire